C’est une des forces indéniables du système capitaliste que de partir d’une compréhension fine de nos aspirations
pour « se vendre » et continuer à faire tourner à pleine vitesse la machine productive.
Notamment aiguisée par des enjeux comme celui du réchauffement climatique, une conscience écologique internationale
voit indéniablement le jour (principalement dans les pays « riches »). L’aspiration à ne pas laisser à nos enfants
une planète dévastée grandit. Les citoyens cherchent des alternatives de consommation.
Intéressés, les acteurs économiques se sont emparés de cette tendance et jouent aujourd’hui à maquiller de vert
toutes leurs productions. Au coeur de ce processus, on retrouve l’industrie automobile, et un produit « phare », la
voiture électrique.
Les véhicules arborant fièrement un « 0 gramme émission C02 » sur leurs rutilantes carrosseries fleurissent dans les
salons automobiles, et bientôt ils déferleront sur nos routes. L’objectif avoué des constructeurs est de couvrir 10%
du parc automobile d’ici 2020. Mais, à les ausculter de près, ces voitures sont-elles si écologiques ?