A quelques encablures du premier tour, rien n’était fait. Près d’une moitié des électeurs se
disaient encore hésitants. L’emploi, le pouvoir d’achat, les pensions viennent en tête de leurs
préoccupations. Mais la campagne a abordé la dernière ligne droite sans que les « grands »
candidats ne répondent vraiment aux interrogations des citoyens. Tout bénéfice, peut-être, pour
les droites sarkoziste et lepéniste qui ont pu donner au débat politique un tour sécuritaire et
xénophobe.