Après les financiers américains, les banques européennes appellent à leur tour les États à la
rescousse. Elles présentent la facture des pertes dues à la spéculation. Décidément, les habits
étroits des traités européens craquent de toutes parts. Le dogme de « la concurrence libre et
non faussée », au nom duquel les services publics sont démantelés depuis des années, se
fissure. La fin de « l’argent fou » ? Pas si vite…