Atteinte à la liberté de l’information ou démocratisation du paysage démocratique à
Caracas ? De graves accusations ont fusé. Voyons les faits.
On organise les fronts que l’on peut. Récemment, José Maria Aznar, ancien chef du
gouvernement espagnol, post-franquiste et toujours conservateur de choc, rencontrait un autre
« ex », le Mexicain Vicente Fox, aujourd’hui candidat à la présidence de l’Internationale
démocrate-chrétienne. Au menu de leurs échanges, un « programme de liberté en Amérique
latine » contre la menace du « populisme totalitaire », censément incarnée par Hugo Chavez.
Participait également à ce « sommet anti-chaviste », Marcel Granier. Celui-ci dirige RCTV, une
chaîne à laquelle le gouvernement vénézuélien a retiré sa licence fin mai. « Aujourd’hui, notre
liberté passe par le Venezuela », a lancé Aznar.