Etat des lieux
Comme ailleurs en Europe occidentale, on a assisté, à partir des années 1980-1990 à une percée électorale de l’extrême-droite, qui cristallise plus que toute autre formation le vote antisystème. Paradoxalement, le vote obligatoire
tend à renforcer l’extrême-droite, là où ailleurs, la défiance envers le système se manifeste essentiellement par l’abstention, en particulier pour ce qui concerne le vote ouvrier2. Compte-tenu de la division politique, administrative et culturelle de la Belgique et de l’existence de deux opinions publiques distinctes qui en découle, les performances du populisme de droite nécessitent d’être analysées séparément.