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La culture à la conquête de l’espace public : le cas de La Louvière

par Jean-Pierre Michiels, octobre 2009

La Louvière est une ville de paradoxes. Ville relativement jeune : La Louvière créée en 1869 a connu un essor
économique rapide grâce à une industrialisation fulgurante et un déclin encore plus prompt moins d’un siècle plus
tard. Fruit de la fusion, en 1976, de onze communes, l’antagonisme entre son centre urbain -très circonscrit- et
ses entités fusionnées reste tenace plus de trois décennies plus tard. « Capitale » d’une région du Centre tripolaire2,
cette situation administrative ne lui donne pas l’impact politique qu’elle mérite. Un autre paradoxe, et non des
moindres, est sans doute son rapport à la culture, elle qui a été et reste avant tout une ville profondément ouvrière.
C’est sans doute l’addition de ces paradoxes qui fait que ceux qui connaissent La Louvière, l’aiment ou la
détestent et ceux qui ne la connaissent pas, s’en méfient ou lui attribuent une réputation souvent négative.

La réputation que l’on donne à tort ou à raison à une ville peut être tenace. Celle de La Louvière, ville moyenne
du Hainaut peuplée de quelque 78.000 habitants dont un bon quart d’origines immigrées3 n’échappe pas à la
règle et les remèdes cosmétiques qui masquent les défauts mais ne les corrigent pas ont longtemps été mis en
pratique n’ont pas permis de corriger cette image tristounette.

La culture à la conquête de l’espace public : le cas de La Louvière
Analyse de Jean-Pierre Michiels, président de l’ACJJ – octobre 2009.


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