Récemment, la haute commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Mme Navi Pilay invitait les responsables autoproclamés égyptiens à « un dialogue ouvert avec toutes les couches de la société afin de parvenir à une réconciliation et de renforcer les principes démocratiques et la suprématie de la loi sous la direction des autorités civiles. » Propos de circonstances. Et pour l’heure, vœux pieux tant les forces qui s’affrontent au Caire et dans les grandes villes semblent à cent lieues d’un possible compromis. Celui-ci est pourtant la seule issue « possible » pour sortir de la crise la première puissance arabe.