Fin octobre, le site d’information privé WikiLeaks (voir en bas d’analyse) publiait plus de 400 000 rapports officiels mais discrets décrivant notamment les actes de l’armée américaine en Irak. Et provoquant illico l’ire du Pentagone et de l’administration étatsunienne. Il faut dire qu’en été, le site avait déjà rendu publics des dizaines de milliers de documents accusateurs sur le comportement des troupes US en Afghanistan. On y trouvait les noms d’Afghans travaillant comme informateurs pour les troupes américaines et dont Washington estimait qu’ils étaient dès lors mis en danger.