Ravalés au statut de sous-prolétariat partout en occident, les sans-papiers subissent souvent plus que quicquonque le coût de l’exploitation en temps de crise. Cette situation trouve une parfaite expression dans la Grèce de l’austérité. Pris en tenaille entre des politiques migratoires européennes répressives et un contexte hostile aux nouveaux arrivants, ils sont confrontés à un choix peu commode, entre une laborieuse tentative d’intégration et la poursuite de leur errance à travers l’Europe (...)