Pour avoir, par leurs performances électorales inattendues, rendu impossible la coalition centriste entre Mario Monti et Pier Luigi Bersani jugée la plus apte à réformer l’Italie, les formations de MM. Silvio Berlusconi et Beppe Grillo se sont vues réunies dans une même aversion des marchés et des principaux médias européens. Si elle n’est pas dénuée de fondement, cette mise en parallèle des « populismes » contribue à alimenter la thèse conservatrice d’une alternative réduite au choix entre l’orthodoxie budgétaire et la démagogie.