La directive sur l’expulsion des étrangers en situation irrégulière fixe, notamment, à 18 mois la
durée maximale de leur placement en détention-rétention. Cette « directive retour », qui a fait
l’objet d’un accord de compromis entre les 27 et le Parlement européen, est fortement contestée
par les associations de défense des droits de l’homme qui l’ont qualifiée de « directive de la
honte ». Et a suscité des réactions indignées dans les pays du Sud.