Les crises, dit-on, ont ceci de commun qu’elles agissent, par leur effet d’accélération, comme révélateur de problématiques et de tensions profondes qui n’auraient pu être saisies en temps normal. Appliqué à la crise gouvernementale portugaise de juillet 2013, cet adage se révèle particulièrement pertinent, tant cette dernière a constitué une fuite en avant qui a forcé l’ensemble de la classe politique à clarifier sa position sur le chemin suivi par le pays.