Alors que le monde réfléchit à des sanctions contre la Corée du Nord, celle-ci hésite entre deux
hypothèses : de nouveaux essais nucléaires ou un retour aux négociations. La partie est
sensible.
Et une puissance nucléaire de plus. Chaud, chaud, la planète. Comme annoncé de longue date, la
République populaire démocratique de Corée (RPDC) a procédé à un essai nucléaire souterrain, avec
succès. Sans que cela tienne du hasard, l’essai est venu au lendemain du neuvième anniversaire,
célébré dans un faste indécent, de la venue à la tête du parti unique du dirigeant suprême Kim Jong Il.
La Corée du Nord avait annoncé depuis belle lurette son intention de procéder à son premier essai
atomique, provoquant ainsi de vigoureuses protestations, notamment au sein de l’ONU.
D’intenses efforts diplomatiques avaient été tentés pour dissuader la Corée du Nord de procéder à son
essai. Une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question était attendue à la demande de
Washington qui a qualifié l’annonce d’« irresponsable » et de « provocante ». Les prises de position
s’étaient multipliées en Asie et dans le monde, allant de la condamnation à la mise en garde.