Le 9 septembre 1976, Mao disparaissait à l’âge de 82 ans. Depuis, la Chine a bien changé, elle
s’est insérée dans la mondialisation et la société de consommation. Sa fulgurante ascension
économique en fera sans doute la première puissance mondiale. Non sans graves
contradictions sociales.
Il y a trente ans, celui que l’on appelait « le grand timonier » rendait son dernier soupir. Avec la mort de
Mao Zedong, une étape de l’histoire se fermait. Une ère nouvelle commençait pour la Chine, ce pays
continent. Ces successeurs, comme Deng Xiaping, persécutés par les « gardes rouges » de la «
révolution culturelle » - une décennie d’excès staliniens surréalistes - se sont empressés de changer de
cap. Au début des années 1980, le PC chinois a cru pouvoir tirer un trait sur son passé récent en
décrétant que l’époque historique de Mao, c’était « 70 % de positif et 30 % de négatif ». Mais on ne
règle pas les comptes de l’histoire avec des effets statistiques. L’icône, le mythe restent bien vivants.
Comme un défi aux volontés réformistes d’un parti unique dont on se demander en quoi il se qualifie
encore de communiste.