Cette analyse aurait pu se titrer "Charleroi, grandeur et décadence" ou "A la recherche du temps perdu" ou plus vraisembablement encore "Main basse sur la ville", en référence au grand classique du cinéma italien réalisé en 1963 par Francesco Rosi. Elle est le fruit d’une réflexion collective sur le devenir de la première ville de Wallonie en voie de mutation. Une réflexion qui s’inscrit à contrario d’une évolution très "tendance", livrant les vieilles cités industrielles aux promoteurs, aux marchands et si peu aux citoyens. Or, c’est aussi à eux qu’il revient de se choisir, de se modeler "La Ville" dans laquelle ils vivront demain qu’est destinée cette réflexion.