Le soutien à l’opération militaire française déclenchée le 11 janvier 2013 au Mali a fait l’objet d’un certain
consensus, tant à l’échelle internationale qu’au sein de l’hexagone. L’argument de la menace terroriste,
ressassé par le président Hollande et repris à l’envi par les principaux médias pour justifier cette implication
directe offre pourtant une grille de lecture trop simple du conflit, qui risque d’en occulter les réels enjeux.