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Quand la mouvance altermondialiste parle (mal) des dettes publiques…

par Xavier Dupret, décembre 2014

Une revendication visant à supprimer l’article 123 du Traité de Lisbonne, qui empêche le
financement direct des dettes publiques par la BCE, agite les milieux qui, en Belgique, ont
partie plus ou moins liée avec l’altermondialisme. Le concept des promoteurs de cette
revendication est très (trop ?) simple : moins l’on doit rembourser de dettes, plus on est,
finalement, riche.
Cette lapalissade économique mérite un examen attentif. Côté jardin, les choses sont, comme
on l’a vu, des plus évidentes. Si l’Etat belge, nous apprend l’un des représentants les plus en
vue de ce courant d’analyse, avait emprunté aux taux de 1 voire 0% auprès d’une banque
centrale (en l’espèce, la Banque nationale de Belgique puis la Banque centrale européenne), il
en eût résulté une baisse spectaculaire de l’endettement des pouvoirs publics. Cette profession
de foi s’accompagne d’un tableau établissant le niveau que représenterait aujourd’hui la dette
publique si elle avait été monétisée dès 1993 (en l’occurrence, 50% du PIB).
Hélas, les données telles qu’établies par cet expert manquent singulièrement de rigueur dans
la mesure où elles comparent des taux nominaux et des taux réels. Les réflexions qui s’en
suivent présentent donc le désavantage de rapporter des séries de taux d’intérêt intégrant
l’inflation à des données « brutes » qui ignorent, pour leur part, l’évolution des prix.



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