Lorsqu’en octobre 2012, ArcelorMittal annonce la fermeture de la phase à chaud dans le bassin sidérurgique liégeois, l’heure est à l’émoi. Au bout de deux heures de réunion de réunion avec les responsables syndicaux, 360 ouvriers et 220 cadres sont licenciés. Cet épisode douloureux ne constitue que la partie visible du dossier. La phase à froid n’est vraisemblablement pas viable, à moyen voire court terme, sans la phase à chaud. Avec à la clé, la suppression d’une dizaine de milliers d’emplois directs et indirects dans la région de Liège.
Quelques mois auparavant, la direction de Carsid à Charleroi annonçait un plan social particulièrement dévastateur pour le tissu industriel wallon. 1.000 emplois y étaient supprimés. L’accord conclu prévoyait une fin de carrière
(prépension) pour les travailleurs âgés de 52 ans en date du 28 mars 2012, date de l’annonce par Duferco de son intention de fermer le haut-fourneau de Carsid.