Bien que privée d’ennemi global depuis la disparition du Pacte de Varsovie, l’Alliance atlantique
travaille à remodeler son profil de gendarme de la paix et de la sécurité mondiale. L’image
semble séduisante. Et justifiée ? Ses récentes évolutions ne construisent-elles pas, au contraire,
un instrument militaro-politique au service de l’hégémonie des marchés et des Etats-Unis ?
L’Europe, là encore, est en rade. Voire complice.