"Nos dirigeants ont appelé à des "sacrifices partagés". Mais ils m’ont dispensé de cet effort. J’ai demandé à mes amis richissimes à quelle sauce ils allaient être mangés. Eux aussi avaient été épargnés. Alors que les pauvres et les classes moyennes combattent pour nous en Afghanistan, que la plupart des Américains ont du mal à joindre les deux bouts, nous, les super-riches, nous continuons à bénéficier de nos confortables allègements fiscaux (...). Cela fait trop longtemps que mes amis et moi sommes choyés par un Congrès ami des milliardaires. Il est temps de partager réellement les sacrifices". Ainsi parlait voici quelques semaines Warren Buffet, troisième fortune mondiale. (...)