"Notre modèle de société qui associe développement économique et forte protection sociale risque d’être détruit. Demain, l’éducation de nos enfants , nos soins de santé et nos pensions pourraient ne plus être garantis par l’Etat. Le financement de la sécurité sociale n’est plus une chose acquise. Contrairement à ce que certains affirment, on ne peut pas à la fois garantir une haute protection sociale et éviter aux hauts revenus de contribuer plus justement à son financement." C’est par cette mise en garde que le président du Partit socialiste, Elio Di Rupo s’adressait aux electeurs. C’était en 2003. Et maintenant, quoi de neuf ? (...)