Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a confirmé le 2 juillet que, ni lui, ni son gouvernement, ni
l’Etat d’Israël ne s’excuserait après l’acte de piraterie perpétré par ses troupes dans les eaux internationales le 31
mai. Ce jour là, un bateau turc, participant à une flottille amenant de l’aide humanitaire à la population de Gaza,
avait été attaquée par les militaires israéliens. L’opération avait fait 9 morts parmi les passagers, membres
d’organisations humanitaires. Avec l’habituelle mauvaise foi de nombreux dirigeants hébreux, Nétanyahou a
poursuivi : « Israël ne peut pas s’excuser du fait que ses soldats ont dû se défendre pour échapper à un lynchage
de la part d’une foule ». Les « lyncheurs » assassinés, qui avaient tenté de s’opposer aux armes des commandos
israéliens avec ce qui leur tombait sous la main, étaient tous turcs.