Le modèle occidental de gouvernance démocratique vit des tensions, voire de profondes remises en cause . L’heure est à la démobilisation des citoyens qui éprouvent un désintérêt général pour les informations politiques : débats, tracts, discussions… Nombreux sont ceux qui ne croient plus aux promesses préélectorales, n’accordent plus de crédit aux hommes et aux femmes politiques, bref, rejettent en bloc tout ce qui a trait au politique.
Cet essoufflement des citoyens est palpable au fil des élections locales, régionales, fédérales et européennes où l’on observe une augmentation croissante du taux d’abstention, des votes blancs et nuls . Tandis que les pourcentages des voix en faveur des formations extrémistes, populistes, poujadistes sont en expansion. A cet égard, le regain du nationalisme dans certains pays européens n’augure rien de bon.
Et si la démocratie participative pouvait être un outil pour réconcilier le citoyen avec les élus ? Si cet outil avait la capacité de remobiliser les citoyens vis-à-vis des matières politiques locales, régionales, nationales et européennes ?